Dans cette cohorte française où la kaliémie est mesurée régulièrement selon des méthodes de référence (de même que pour la fonction rénale), l’hyperkaliémie (définie comme une valeur > 5 mM) n’est quasiment jamais observée chez des sujets ayant un DFGe > 60 mL/min/1,73m2 et dépasse les 20% de prévalence à partir du stade IV de la maladie rénale chronique (< 30 mL/min/1,72m2).
Il s’agit d’une association observée dans de nombreuses cohortes dans le monde : il existe un lien fort entre maladie rénale chronique (avec baisse du DFG) et hyperkaliémie. Ceci ne veut pas forcément dire qu’il existe une causalité directe, de nombreux traitements interférant (comme les bloqueurs du système rénine-angiotensine-aldostérone) avec l’excrétion rénale de potassium étant de plus en plus prévalents eux aussi avec la baisse du DFG.
