L’hospitalisation est une situation à risque de générer/aggraver une hyponatrémie
1. Ici encore, l’estimation de la prévalence de l’hyponatrémie acquise au cours d’une hospitalisation varie grandement entre les études, en fonction de :
– le critère choisi (codage vs. valeur de natrémie) ainsi que son seuil (<125 vs. <135 vs. <138 mM)
– la taille de l’échantillon
– le type d’établissement (recrutement hospitalier)
On peut retenir qu’entre 3 et 38% supplémentaires des patients développent une hyponatrémie en cours d’hospitalisation.
2. La cause (et le service) d’hospitalisation du patient est un facteur important, soulignant l’importance du terrain.
3. Toutes les études ne s’accordent pas sur l’effet des diurétiques thiazidiques mais mentionnent une natrémie plus basse déjà au moment de l’hospitalisation.
4. Les fluides perfusés en cours d’hospitalisation (hypotoniques comme le G5%) jouent très probablement un rôle.
5. D’autres facteurs, comme la douleur ou les nausées pourraient aussi favoriser la survenue/aggravation de l’hyponatrémie.