BJN : La Biblio des Jeunes Néphrologues #12
#CJNeph
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Cette étude révèle l’influence de l’horloge circadienne sur l’homéostasie hydro-électrolytique et sur la régulation de la pression artérielle. La régulation de l’horloge circadienne est sous la dépendance d’un contrôle central (situé dans le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus), et d’horloges situées dans les organes périphériques dont le rein. Ces « horloges » sont synchronisées par des stimuli qui restent largement méconnus. Des polymorphismes d’activateurs de l’horloge circadienne ont été associés à des hypertensions artérielles de l’homme.
Cet article expose les conséquences de l’inactivation spécifique de l’horloge circadienne dans les cellules juxtaglomérulaires et ses conséquences sur le système rénine angiotensine aldostérone.
Ces souris KO ont des modifications des paramètres urinaires (augmentation de l’excrétion urinaire de calcium et de magnésium, pH urinaire plus acide…), une augmentation du débit de filtration glomérulaire et une diminution de la pression artérielle systolique et diastolique même si le rythme jour/nuit est conservé.
L’aldostérone plasmatique est plus basse en journée chez les souris KO ce qui contraste avec l’augmentation globale de leur expression de rénine. De nombreux transcrits de gènes impliqués dans la réabsorption de sodium, potassium et d’eau ont également un niveau d’expression modifié.
L’article conclut à l’implication de l’horloge circadienne dans de nombreux mécanismes permettant le maintien de l’homéostasie ionique et de la pression artérielle.