BJN : La Biblio des Jeunes Néphrologues #3

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BJN : La Biblio des Jeunes Néphrologues #3

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Il s’agit d’une cohorte américaine d’hommes âgés suivis pour quantifier le développement d’une  ostéoporose ou de fractures. MrOS dental study est une étude qui vient se greffer sur cette cohorte et dont le but est d’évaluer la parondopathie chez ces patients et de juger de son effet sur la survenue d’une insuffisance rénale chronique au bout de 5 ans de suivi en moyenne (<60ml/mn/1.73m2, estimé en CKDepi et cystatine C (eGFRcr-cys)) et la perte rapide de fonction rénale : >5% de déclin annuel. Tous les patients avec un débit de filtration glomérulaire <60ml/mn/1.73m2 au début de l’étude (Dental Visit) ont été exclus (100 patients), ainsi que les édentés.

Parodontal disease and CKD

Points forts à retenir :

– Le nombre de dents analysées était de 11,5 en moyenne par patient, avec 53% des patients qui présentaient des saignements dentaires.

– 35,5% des patients présentaient une maladie parondontale sévère. Les patients avec maladie parondontale sévère étaient plus souvent âgés, avec moins de dents, avec moins bon niveau social, plus de tabagisme et plus de diabète.

– Après ajustement sur les facteurs de risque standard (âge, tabagisme, ethnie, éducation et diabète), la maladie parondontale avait un IRR (incidence rate ratio) de 2,01 (1,21–3,44), p = 0,007 pour le critère survenue d’une insuffisance rénale et un IRR de 1,80 (1,13–2,86), p = 0,01 pour la perte rapide de fonction rénale.

– La maladie parondotale pourrait agir sur le rein en activant des voies de signalisation inflammatoires, via la décharge bactérienne qui passerait dans la circulation, et qui stimulerait l’immunité innée par la voie du TLR 4.

#CJNeph

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