Le bilan hydrique est maintenu nul par l’ADH et la soif
1. Les « osmorécepteurs » cérébraux sont des cellules très sensibles aux variations d’osmolalité. En cas d’augmentation de l’osmolalité (augmentation de la rnatrémie, bilan d’eau négatif), de l’ADH est sécrétée par l’hypothalamus puis la sensation de soif dans un second temps
2. En plus de son action antidiurétique (récepteurs V2), l’ADH est vasopressive (récepteurs V1) et stimule la sécrétion de facteur Willebrand (récepteurs V)
3. Figure : En cas d’augmentation de l’osmolalité plasmatique, l’ADH est secrétée. Sa concentration augmente ensuite avec l’osmolalité plasmatique et si insuffisante, la sensation de soif est déclenchée. La tolérance à une augmentation franche de la natrémie est très mauvaise : un patient cherchera de l’eau par tous les moyens si son état neurologique le lui permet !
